Ciudad Del Cabo est le nom espagnol de la ville du Cap en Afrique du Sud, jumelée à la ville française de Nice. (Big up à mon collègue Maxime !) À vrai dire, je ne vais pas te faire un cours de géographie sur la ville sud-africaine la plus peuplée après Johannesbourg. Non. Je vais plutôt te parler du groupe espagnol du même nom.
C'est en lisant des chroniques d'
Adorno sur le webzine anglais
Collective-Zine que le groupe
Ciudad Del Cabo m'a été suggéré. Pour je-ne-sais quelle raison, j'ai cliqué sur l'une des deux chroniques de
CDC (nan, pas le groupe de beatdown pennsylvanien) et elle m'a convaincu d'y jeter une oreille.
Direction leur page MySpace. Et là, je me rends compte qu'un des membres jouait dans le défunt groupe d'emoviolence
Enoch Ardon (dont la démo repressée au format 7" est un classique du genre, à mon humble avis).
Ni une ni deux, j'ai parcouru la toile pour récupérer les deux seuls disques sortis par
Ciudad Del Cabo durant sa courte existence, c'est-à-dire un EP éponyme et un split avec le très bon groupe de screamo mexicain
Theraps (composé d'ex-
Arse Moreira).
Ce fut le coup de foudre. À la première écoute,
Ciudad Del Cabo m'a plu. Emo à l'ancienne chanté en espagnol, passionné, dissonant et désespéré. Influencé par
Moss Icon,
Rites Of Spring et
Engine Down, on reconnaît bien là le style des bad boys de Madrid !
Ce n'est pas tous les jours que je déclare ma flamme à un groupe sur MySpace mais
CDC le méritait. En réponse, Alejandro (nan, pas celui de
Lady GaGa.. quoique..) m'a appris que le groupe n'existait plus depuis un an mais qu'un EP avait été enregistré avant le split du groupe. "Oceano Atlantico" ne verra probablement jamais le jour mais toi, lectrice/lecteur de Stars In January, tu as le privilège de l'écouter en exclusivité.
¡Muchas gracias, Alejandro!
Après
CDC, Alejandro a joué quelques temps dans
Ulises Lima mais il a dû quitter Madrid pour terminer son doctorat de philosophie et a donc abandonné le jeune groupe. Désormais, le bassiste et le batteur de
CDC occupent respectivement les fonctions de guitariste/chanteur et bassiste dans
UL.
Ulises Lima, qui tire son nom d'un des personnages de la nouvelle Los Detectives Salvajes de l'auteur chilien Roberto Bolaño, est également un groupe de 90's emo chanté en anglais cette fois et influencé par
Minor Threat (au niveau du chant ?),
Jawbreaker et
Embrace. Résulte de ces influences un son similaire à celui de
CDC avec une approche moins "noise à la
Drive Like Jehu" mais plus punk.
En 2009,
Ulises Lima a sorti un premier album intitulé "A Thousand Words" et, en 2010, un EP éponyme d'une efficacité surprenante.
Liens :
http://www.aexistencia.com/ciudaddelcabo
http://www.myspace.com/ciudaddelcabo
http://uliseslima.bandcamp.com
http://www.myspace.com/uliseslima
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